Simone Dix-Huit est une artiste autodidacte qui explore les normes et les conventions, autant dans ses sujets de recherches que dans les matériaux et techniques utilisées. Tâcher de les comprendre, puis pointer du doigt l'absurde pour mieux les repousser. Les conventions sociales, les objets du quotidien qui peuplent nos vies, leur inutilité ou même leur dangerosité sont des sujets qui l'animent, et pour cela rien de mieux que des œuvres qui s'intègrent à la vie quotidienne en étant reproductibles ou partageables : des micro-éditions, de la broderie sur vêtements, de la papeterie, des mobiles en volume. Des skyblogs aux zines, de la linogravure à la broderie en passant par la vidéo, elle explore sans hiérarchie les médiums et les formats, utilisant ce qu’elle a sous la main pour interroger ce qu’on prend pour acquis, en offrant un rapport sensible à l'oeuvre qui doit parfois être touchée, portée, vécue. Elle se plait également à détourner les codes des genres : une estampe en linogravure qui ressemble à une sérigraphie, une vidéo porno sous forme de parodie de vlog ou de foundfootage (sous-genre de film d'horreur), un magazine qui cache un récit aussi personnel que politique, etc.
Elle se met souvent en scène, à travers des photos ou des extraits de ses journaux intimes, pour creuser son passé et ses expériences. Un goût de l'autofiction propulsé par un sens de la documentation et de l'archive présent dès l'enfance, une mise en commun de l'intime, parce qu'elle le peut, comme exercice de la liberté de se dire.
Si la démarche artistique comporte un travail d'introspection, le résultat est une proposition politique à débattre.
Ayant suivi des études de lettres, de psychologie, de linguistique et même de gestion d'entreprise, elle se nourrit de formes aussi variées que la littérature de fiction, des articles de recherches, des analyses statistiques, de cinéma indépendant, ou des nouvelles créations audiovisuelles qui se développent sur internet. Elle n'hésite pas à utiliser la citation dans une démarche de reconnaissance de ses inspirations fondatrices, et pour prolonger la conversation avec d'autres créations artistiques. Les exemples les plus parlant sont les ouvrages Shut Up, et Straight X, qui par des emprunts de textes et d'images proposent une narration polyphonique. Et si dans Shut Up, la bibliographie reprend un style universitaire en citant jusque chaque capture d'écran de téléphone, dans Straight X au contraire, les textes sont livrés sans contexte, et le travail est laissé à la lecteurice d'y associer chaque autrice.
Son art revendique une accessibilité radicale : petits objets en série, techniques simples à s’approprier, matériaux en réemploi. Fier symbole de son autodidaxie, son travail bouscule les cadres institutionnels et valorise les savoirs transmis autrement. Inspirée par l’écoféminisme, la nature et la littérature, SDH questionne notre rapport au monde, les récits dominants, et l’impermanence des choses. Sa pratique s’inscrit dans un dialogue avec des artistes d’autres époques, genres et cultures, ouvrant un espace pour repenser notre place dans cette continuité.
2025
Trajectoires - Spectacle
Projet d'écriture de récit de vie mis en voix et en scène par deux comédien.nes. Le projet, initié par Manon Pascart du CSC Ragon de Rezé (44) vise à montrer la diversité des habitants du quartier de Ragon. Il se compose d'une douzaine d'entretiens entre un ou une habitante de Ragon et un.e écrivain.e, les textes ont ensuite été remis aux comédien.nes pour la création d'une représentation à venir (juin 2025).
Participation à ce projet en tant qu'écrivaine après un entretien avec une voyageuse (de la communauté des gens du voyage).
2024
Dessins ignorants - expo collective ART4




Sélection de 10 dessins, au format A5 sur papier 96gsm, au feutre fin, tricolore. Choisis pour une exposition collective organisée par Art4 - Association et Galerie éphémère, à la Poissonne-Rie, Nantes.
Description : La série des dessins ignorants est un projet démarré en 2017, qui s'est stabilisé en 2019 pour trouver le format qu'il connait aujourd'hui. C'est plusieurs centaines de dessins, sur papier Canson 96gsm format A5, au feutre Stabilo point .88, et avec un choix de trois couleurs (sauf exceptions, et nuances de noirs et gris non inclues). Chaque dessin est pensé en amont pour offrir un trait ferme et homogène. Les motifs présenté sont polysémiques, ils viennent cristalliser un ensemble d'éléments autour d'un ensemble de signes le plus petit possible.
Thèmes abordés : l'espace, l'isolement, la communication, l'inconnu, les objets du quotidien, les symboles anciens.
2023
Impressions Mutantes - exposition micro-édition
Sélection de micro-éditions (Fumeuse, Straight X, Shut Up et Toilets of Prague) pour l'exposition organisée et curatée par le collectif nantais Impressions Mutantes accueillies aux Ateliers de la Ville en Bois.
Description : Sélection de quatre zines/micro-éditions choisies qui représentent une variété de formes littéraires et d'objets éditoriaux. Shut up - un ouvrage dense et multiple, autant habité de témoignage personnel que d'appel à la citation, imprimé professionnellement. Fumeuse - un perzine entièrement fait main qui reprend les codes du magazine. Toilets of Prague - un zine photo, également fait main, qui recueille une série de photographies. Straight X - un livre d'art, un objet éditorial, à la couverture gaufrée, au texte empruntée à différentes autrices en alternance avec des reproductions de linogravures qui porte une réflexion sur l'érotisme et la pornographie.
Thèmes abordés : Ces quatre ouvrages réunis explorent une passion pour les objets littéraires peu identifiés, autant dans leur fond que dans leur forme. Certains thèmes se croisent pour raconter une histoire plus globale : les représentations culturelles et sociales des genres femmes/hommes et les conséquences sur construction personnelle de cette identité de genre, et plus largement la construction d'une identité individuelle dans un contexte donné. Le choix des formes éditoriales et leur conception rend hommage à la diversité du zine (dans sa branche artistique plus que politique), tout en piochant par endroit dans des formes littéraires plus institutionnelles.





Straight X - Le Corps Érotique
Le Corps Érotique est un événement d'une journée qui s'est déroulée en mai 2023 autour de l'installation artistique et du livre d'art Straight X. Cet événement convivial a été un lieu de réflexion et de partage sur les notions d'érotisme et de pornographie, dans le prolongement du propos de l'oeuvre Straight X.
Description : Le Corps Érotique a été riche en rencontres croisant différents médias : le matin, animation par l'artiste d'un atelier de gravure de tampons sexy ou sensuels, destinés à être imprimé sur le corps ou sur une carte à offrir. Cet atelier a ouvert la discussion sur les représentations de l'intime, et lors de l'atelier, s'est spontanément et collectivement construit le projet d'une boite à idée qui posait la question "Qu'est ce que l'érotisme ?", qui a été décorée de nos gravures et qui a été remplie au long de la journée.
En début d'après-midi le lieu s'est ouvert à toustes pour le vernissage de l'installation Straight X composée de 6 linogravures originales et uniques (sur papier Khadi 15x15cm) suspendues à un fil de laine rouge et entrecroisées de textes imprimés sur du papier calque de 150cm de longueur. Les textes sont empruntés et traduits en français et ils viennent apporter une réflexion sur les liens entre érotisme et pornographie, à la fois sous forme d'essais, mais aussi de poésie, d'extrait de fiction, et de forme hybride. La bibliographie est disponible sur le livret d'exposition.
Cet installation se décline également sous la forme d'un livre d'art, également nommé Straight X édité en 15 exemplaires en anglais et 15 exemplaires en français, ainsi que des estampes des gravures de l'installation imprimées en format A5, numérotées à 10 exemplaires de chaque, et qui était présentés et disponibles à la vente lors de l’événement.
Tout au long de la journée, la maison d'édition a rouge a répondu à l'invitation pour présenter ses ouvrages dont la plupart traitent des sexualités, des polyamories et de tout ce qui fait l'intime et le politique.
Enfin, la journée s'est clos sur un concert de la chanteuse et musicienne Emssy, dont la puissance de l'interprétation a apporté un élément de réflexion complémentaire à l'érotisme comme "force vitale des femmes", pour citer Audre Lorde.
Thèmes abordés : l'installation Straight X se déploie linéairement en faisant rebondir les mots et les images dans un chemin qui pourrait être celui de l'érotisme vers la pornographie mais qui se révèle plus sinueux. D'un côté, des estampes tirées de photographies réalisées pour le projet, des photographies qui seraient pornographiques mais qui lorsqu'elles sont transformées en estampes perdent de leur crudité pour devenir plus sensuelles, et alors que les images deviennent plus explicites et que le focus se fait sur les parties génitales, les personnages perdent de leur humanité et la pornographie revient. Enfin les textes répondent aux images et viennent apporter une nouvelle perspective : un extrait du roman Beautiful World, where are you de Sally Rooney détaille une pratique de fellation ponctuée d'échanges verbaux entre les personnages, et d'une recherche active de consentement. Dans ce cas, érotisme ou pornographie ? Un extrait de l'essai Uses of the Erotic : the erotic as power de Audre Lorde tranche en mettant les deux en nette opposition "But pornography is a direct denial of the power of the erotic, for it represents the suppression of true feeling. Pornography emphasizes sensation without feeling."* (trad approx:*"Mais la pornographie est un déni direct du pouvoir de l'érotique, en ce qu'il représente la répression du sentiment véritable. La pornographie met l'accent sur la sensation sans le sentiment."). Pourtant l'oeuvre Straight X ne permet pas d'affirmer cette dichotomie et ouvre des espaces de questionnement plus vastes sur la sexualité humaine, l'influence des représentations hétéronormées, l'expression du désir... ainsi que sur la translation des genres artistiques, l'impact de la forme sur le fond. Alors peut-être qu'une autre piste de réflexion est celle apporté par un aphorisme d'Anne Archet dans Le Vide : Mode d'emploi :
"Pornographie et érotisme
La différence entre un bon et un mauvais jeu de mots est de la même nature que celle entre l'érotisme et la pornographie - non seulement je suis incapable de la détecter, mais je m'en moque éperdument."
Annexes :
- Lire le livret d'exposition
- Citations choisies déployées à travers la ville pour annoncer l’événement : lien pdf
- Livre Straight X en Français et en Anglais
- Estampes Straight X






Un Monstre trop humain
Linogravure au format A3 imprimée en 5 exemplaires numérotés inspiré de la pièce Camgirl Chronicles, de la production théâtrale Madma sur la proposition de Maud Madlyn et Andrés Montes Zuluaga.
Description : La linogravure produite sur la proposition des auteurices et comédien.nes de la pièce est inspirée de l'expérience Webcaming Chronicles (adaption en ligne de la pièce Camgirl Chronicles diffusée en période de confinement) et du visionnage d'une captation de Camgirl Chronicles à Londres. Elle est réalisée à partir d'un montage d'images réelles de camgirls (travailleureuses du sexe qui font des show live). L'homme vu de dos représente le client standard (occidental, blanc, aisé, et anonyme) de l'industrie de la pornographie live. Le corps des femmes nues devant leur caméra se distingue du décor par quelques traits, alors que l'homme de dos occupe la majeure partie de l'image avec un aplat noir.
Thèmes abordés : La pièce Camgirl Chronicles mèle journalisme gonzo, recherches, théâtre participatif, et, en partant de l'expérience des camgirls employées en Colombie, fait des liens entre patriarcat, capitalisme, colonialisme. La représentation picturale inspirée de la pièce choisit de mettre en évidence la déséquilibre entre le consommateur et les actrices de l'industrie, en les montrant nombreuses, plurielles, enfermées dans des cages aussi virtuelles que réelles et louant leur temps et courbant leur corps pour quelques dollars, tandis que l'homme de dos habite un espace réel, il est debout, habillé, et incarne tous les privilèges du consommateur de ces contenus. Cette oeuvre s'inscrit dans une recherche plus globale sur l'industrie de la pornographie en ligne, et sur les violences de genre dans un contexte capitaliste (voir projet Straight X, et projets vidéos).



We smoke and we drink, how exotic
Exposition solo de dix œuvres variées (collage, sculpture, installation) réalisées spécialement pour le bar Le Sauvage à Nantes sur le thème des pratiques de consommation dans les bars, en mettant en lumière des esthétiques néocoloniales.
Description : Présentation d'une dizaine d’œuvres créées pour l'occasion sur le thème du bar. Collages à partir de paquets de cigarettes et boissons sans alcool, des mobiles à partir de morceaux de canettes (photos) et sculptures en argile naturelle représentant un cendrier et une plaque "fumeur".
Thèmes abordés : Ce projet est d'abord une réflexion sur la toxicité induite à la fréquentation de lieux de sociabilité. Les bars sont des lieux de consommations d'alcool et de tabac, ou à défaut, de caféine et de boissons sucrés dont la consommation est nocive pour la santé, mais a aussi un impact plus global sur la planète et ses habitants (grosses industries aux lobbys puissants, impact environnemental de la fabrication du tabac, des matériaux de conditionnement non recyclables). Au fil de la création, les œuvres ont révélé un autre aspect invisibilisé de ces pratiques de consommation : leur fondement néocolonial. En effet, plusieurs des marques de consommation courante sont créées et possédées par des industries du nord (états-unis, allemagne, angleterre, france) et utilisent des représentation visuelles et des noms vaguement inspirées de cultures du sud (amérique centrale, amérique de sud, inde) qui sont celles qui subissent le plus la surconsommation et surproduction des pays du nord.




2022
Natural Liberty
Natural Liberty est une gravure représentant 15 plantes aux vertus abortives, qui tire son nom d'un ouvrage édité par le Sage-Femme Collective (consultable ici, pdf 467 pages), qui recense des pratiques naturelles d'avortement, documentées sur des centaines d'années et à travers le monde, et éprouvées au regard des connaissances actuelles.
Description : La gravure Natural Liberty, format A3, représente 15 plantes choisies parmi les 39 plantes présentées dans l'ouvrage. Les plantes ont été choisies pour leur accessibilité en Europe (plantes qui existent à l'état sauvage, ou qui sont facilement trouvables à l'heure actuelle). Cette gravure est l'aboutissement d'un projet de recherche et d'observation botanique qui s'est étalé sur un mois à raison d'une plante tous les deux jours.
Thèmes abordés : Ce projet s'inscrit dans une démarche de réappropriation des savoirs ancestraux dont la pratique a été mise en danger par des siècles de patriarcats. Comme pour les œuvres précédentes, la pratique de la gravure fait sens par son caractère reproductible et sa capacité à être diffusée. D'ailleurs, cette gravure n'a pas de tirage "officiel" numérotée, elle est mouvante et peut être adaptée à différents supports ou utilisée dans un prolongement du projet de recherche.
Chanteuses Badass
Série de quatre estampes présentées lors d'une exposition solo (d'une vingtaine d'oeuvres variées) au Hopopop Café, Nantes, en avril 2022
Description : Quatre portraits de chanteuses accompagnées d'une phrase d'une de leur chanson. Ces linogravures au format A6, rejoignent par leur forme les créations éditoriales (zines et livres d'art) en faisant usage de la citation et du croisement des médias (littérature, arts picturaux, musique). Sont représentées M.I.A. avec la chanson Borders, Vivir Quintana avec la chanson Canción sin miedo, Beyoncé et la chanson Freedom et Keny Arkana et La Rue nous appartient.
Thèmes abordés : Les extraits de chansons choisis ont tous en communs de promouvoir la liberté, les luttes féministes, antiracistes et altermondialistes. Ce sont des figures reconnues et influentes dans leur domaines, choisies pour représenter l'universalité de leur message tout en célébrant la diversité de leur origine et de leur parcours. La représentation de leur buste sous forme d'estampe a pour objectif de consacrer la puissance symbolique de leur image, et ce, de leur vivant.




Urtica Dioica & Mama Gaïa
Exposition collective à but caritatif pour l'association Altersoin (lien site) qui permet à des personnes à faibles revenus de consulter des spécialistes bénévoles en médecines alternatives et pratique de bien-être et de santé préventive. Participation aux éditions 2022 et 2023.
Description : Deux estampes (linogravures) au format A5, Urtica Dioica et Mama Gaïa représentant respectivement un plant d’ortie imprimée en vert foncée avec une encre à base d'huile sur un papier moulé à la main et une figure maternelle nourricière dans un espace végétal.
Thèmes abordés : Ces œuvres s'inscrivent dans une exploration des ressources présentes à l'état naturel. C'est le cas de l'ortie (urtica dioica) qui est une plante facile à trouver à l’état sauvage en Europe aux très nombreuses vertus médicinales, alimentaires et artisanales. Ces œuvres ont initié une longue période de recherche, toujours en cours, sur la réappropriation des savoirs et ressources de la nature, autant dans le domaine de la santé que de la création, qui a mené à de nombreuses expérimentations plus ou moins couronnées de succès : moulage de papier, création d'encres et d'aquarelle à base de minéraux et de végétaux, fabrication de fusain, gravure sur bois de récupération,... Pratiques expérimentales souvent éphémères : qui sont empruntées à la nature et leur sont aussitôt rendues.


2021
Trouser project collective
Créatrice résidente au Trouser Project Collective (aujourd'hui nommé AvantGarms, lien instagram) laboratoire de création textile situé dans le bâtiment Afflecks à Manchester, UK.
Description : Espace physique et temporel d'expérimentations sur des pièces destinées à être portés. Broderie, gravures imprimées sur des vêtements de deuxième main, peinture. Les oeuvres évoquent tantôt des motifs de l'imaginaire enfantin, des symboles porteurs d'ailleurs (dinosaures, alien, fantômes, représentations naïves de la nature), tantôt des tabous liés à la sexualité, tantôt des motifs répétitifs
Thèmes abordés : Une exploration du geste répétitif et méditatif. Une approche utilitariste de l'oeuvre fresque destinée à être portée. Un retour à l'artisanat dans ce que cela évoque de technique précise maîtrisée dans la pratique, mais aussi d'accessibilité et d'utilité pour son destinataire.
Radical Kindness (or else)
Série de vêtements brodés à la main et destiné à être porté, comme des runes, des symboles magiques, orné d'un memento mori et d'un rappel à l'humilité.
Description : Série d'une vingtaine de tee-shirts de deuxième main brodés de « Radical Kindness » sur le devant et de grandes pièces uniques à l’arrière pleines de représentations mystiques, des éclairs qui s'abattent envoyés par une présence divine, un représentation de l'univers infini, des fantômes, des sorcières. Choix de la broderie comme art ancestral qui véhicule un message qui n'est pas destiné à être regardé ni préservé, mais porté et vécu.
Ces créations s'inscrivent dans un cycle de représentation picturales naïves ou ignorantes, qui par la simplicité de leur trait et leurs couleurs vives évoquent des imaginaires picturaux anciens, de la Terre-Mère aussi nourricière que punitive.
Thèmes abordés : le désastre écologique, sanitaire et éthique de l’industrie textile et la fast-fashion ; la pratique d’arborer une marque capitaliste comme une personne-sandwich







